Six ans.

Y’a six ans j’entrais à l’hôpital en sachant que le lendemain je deviendrais maman. J’avais dix-neuf ans et j’étais terrifiée. J’étais terrifiée par la douleur de l’accouchement, terrifiée par ce qui m’attendait physiquement les jours suivants mais surtout j’étais terrifiée de devenir mère, tout simplement.

 
Puis j’ai accouché. Ca a fait mal, c’était dur et en même temps tellement euphorique! Je pense qu’il n’y a que quand on a vécu ce moment et les quelques heures qui suivent qu’on connaît réellement cet espèce de mélange de tristesse, de mélancolie, de joie, d’hystérie, de stress.. C’est un méli-mélo d’hormones qui te met le cœur et la tête à l’envers. Franchement, maintenant je donnerais beaucoup pour ressentir ça à nouveau.. C’était magique et totalement unique.

 
Maintenant quand je regarde ce petit garçon de six ans je pense rarement à ça, je pense surtout à tous les moments qu’on a passé ensemble depuis tout ce temps qui est passé incroyablement vite. Des moments de bonheur, des moments de colère, des moments de stress.. mais tellement de joie, tellement d’amour! Mon cœur en déborde si fort que parfois j’ai l’impression de dégouliner de guimauve, j’en suis ridicule. Mais je suis mère, et c’est comme ça.

 
Tous les soirs en couchant mon bébé (enfin, celui qui dans ma tête est encore mon bébé) je ne peux pas m’empêcher de lui dire que je l’aime et que je l’aimerai toujours, quoiqu’il arrive. Et c’est vrai. Peu importe ce qu’il fait, peu importe qui il devient, il est sorti de moi, il fait partie de moi. C’est important de le lui dire, un peu comme pour effacer les bêtises faites dans la journée et surtout pour lui laisser la possibilité de grandir comme il en a envie. Être libre d’être qui il veut je crois qu’il n’y a pas de plus grande chose que je peux lui offrir, à part être là à ses côtés pour accomplir ça aussi.

Parce que six ans ça passe trop vite.. Joyeux anniversaire mon Petitou.

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Coups de coeur médias du moment: Peaky Blinders et The Night Manager.

Salut les poulets,

Ça fait déjà quelques temps que je pense à faire un truc un peu différent sur mon blog, une catégorie moins maman, parce qu’après tout je ne fais pas que des bricolages, des jeux de société ou des recettes de cuisine. Non, parfois je lis (la plupart du temps) et même que parfois je regarde des films et des séries, truc de ouf.

Alors voilà, comme je regarde pas mal de trucs dans pas mal de styles différents je me suis dit que ça pourrait être chouette de partager mes dernières trouvailles ou mes derniers coups de coeur avec vous. On verra bien si ça vous tente, si jamais, n’hésitez pas à me lancer des tomates et j’arrêterai.

Commençons donc avec mes deux dernières séries préférées en date. (Bah oui, ça change souvent.)

Peaky Blinders:

 

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Peaky Blinders c’est un peu la série qui fout les jetons aux premiers abords. On avait testé il y a de nombreux mois avec l’Homme qui n’avait pas du tout apprécié, du coup on a abandonné dès le premier épisode. Lors d’un moment de désespoir à chercher un nouveau truc à regarder sur Netflix, je me suis décidée à lui redonner sa chance, en recommençant depuis le début et tout et tout. Au final, je n’ai pas dormi pendant trois jours tellement je suis tombée amoureuse de cette série.

L’histoire de base est la suivante: on suit les Shelby, une famille de truands qui font dans les paris hippiques et dans tout un tas d’autres magouilles illégales. Pour éradiquer toute cette violence (forcément, ça se fait pas dans la joie et dans la bonne humeur de dépouiller les gens) un nouvel inspecteur un peu flippant arrive en ville, bien décidé à éliminer toute trace du gang des Peaky Blinders (appelé comme ça à cause des rasoirs accrochés à leurs casquettes.) Commence alors un bras de fer hyper prenant, les Shelby cherchant à tout pris à étendre leur business, le tout en passant à travers les pièges mis en place par Campbell, le méchant flic.

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Tu l’auras compris, c’est pas glamour, c’est pas sexy.. c’est sale en fait, super sale, super violent, super vrai et c’est sans aucun doute cette ambiance anglaise un peu dégueulasse qui m’a sans doute séduite au début. Ca se bagarre, ça se tire dessus, ça fout le feu un peu partout, ils ne reculent devant rien pour avoir ce qu’ils veulent et étrangement, en deux-trois épisodes j’étais complètement avec eux, j’étais une Shelby et c’était carrément bon. Outre ça, histoire d’attirer tout de même un minimum la gente féminine, on a droit à une petite amourette mais très très légère, si ça prend dix minutes dans toute la première saison c’est beaucoup. (Mais déjà bien, mon coeur de midinette a apprécié.)

A part tout ça, l’autre point fort est sans conteste le héros, le chef, LE Shelby en chef, j’ai nommé Tommy, joué par Cillian Murphy. (Déjà aperçu dans la saga Batman et Inception notamment.) Le mec, sur photo, je lui aurais donné un gros zéro.. mais dans cette série, je suis folle de lui. (Pardon l’Homme!) Il joue à merveille ce gangster torturé qui veut toujours bien faire, qui est prêt à tout pour monter les échelons et pour améliorer la vie de tous ses Peaky Blinders. Il n’est pas gentil, il ne cache pas un coeur de Bisounours derrière son costume de gros méchant mais putain, qu’est-ce qu’il est bon! En tant qu’acteur, il est juste absolument fabuleux, tellement crédible, tellement intense, il incarne son rôle avec tellement de ferveur que je suis juste sur le cul à chaque fois qu’on le voit. (Ouaip, même pas honte.)

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Mais il n’y a pas que lui, hein. Sam Neil est parfait dans le rôle du flic prêt à tout pour faire tomber ses ennemis, Helen McCrory (la fameuse Narcissa Malefoy) est incroyable dans son rôle de matriarche super-couillue, Joe Cole (un méchant de Skins) est génial dans son rôle du petit frère dévoué.. puis il y a Tom Hardy  qui a un rôle récurent dans la saison deux ce qui est juste TROPBIEN. (Oui, je suis amoureuse de Tom Hardy aussi, j’ai le droit hein.)

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Bon, passons à la deuxième:

The Night Manager.

 

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The Night Manager c’est un peu la bonne surprise de ce début d’année. Ca raconte l’histoire de Jonathan Pine, un ancien soldat britannique reconverti en manager de nuit dans un hôtel de luxe. Il est recruté par une petite branche secrète des renseignements pour infiltrer l’organisation de Richard Roper, un riche homme d’affaires apparemment spécialisé dans la vente d’armes. Son but est bien sûr de le faire tomber en devenant son bras droit et en amassant le plus de preuves possible contre lui.

Encore une fois, ça a pas l’air dingue dis comme ça, j’avoue que je n’ai commencé que pour le casting super alléchant puisque les deux personnages principaux sont joués par Tom Hiddleston et par Hugh Laurie. Le premier est connu pour son rôle de Loki dans la saga Marvel, le deuxième est le grand et l’unique Dr House.

Si je ne suis pas particulièrement fan des histoires d’espionnage, j’avoue avoir été de suite happée par l’histoire de Jonathan Pine, un mec qui a l’air de rien comme ça mais qui a un culot de fou, assez fou pour s’introduire dans l’entourage proche d’un mec que personne n’a jamais réussi à faire tomber jusqu’ici. Il a un petit air de James Bond à l’ancienne, classe, flegmatique, souriant.. Il est juste parfait. Si je n’étais pas particulièrement fan de lui dans Thor, j’avoue que sa dégaine dans The Night Manager m’a totalement séduite. (Oui oui, je suis une proie facile.)

2002

En ce qui concerne Hugh Laurie, franchement, je n’y croyais pas du tout. Je l’imaginais se cantonner à son rôle du docteur cynique jusqu’à la fin de sa vie mais il m’a prouvé en moins de trois minutes qu’il était capable de bien d’autres choses, il livre ici une prestation qui m’a convaincue immédiatement, il joue son rôle de méchant classe de manière super crédible, j’en ai été vachement impressionnée.

L’histoire en elle-même est bien menée, ni trop longue ni trop courte, pas trop rapide mais pas trop lente et surtout.. les paysages sont magnifiques, un vrai plaisir pour les yeux.

 

Voilà voilà, tu sais à présent tout de ce que je regarde ou ai regardé amoureusement ces derniers jours. Faut se lancer, c’est du très bon!

Des bisous!

Cake au potiron et aux amandes.

Salut les poussins,

Je ne suis pas fan des cakes sucrés aux légumes étant donné que je suis non-végétarienne. Si je vous donne cette recette aujourd’hui, vous comprenez donc que c’est genre une SUPER recette. Genre super super. Genre y’a des légumes dedans ET J’EN AI MANGÉ PLEIN! (Mes poignées d’amour sont ravies.) (Désolée pour la photo toute moche, j’ai du me dépêcher avant que tout soit dévoré.)

Bref, passons à la recette:

Ingrédients:

– 300gr de potiron coupé en petits dés

– 100gr de sucre en poudre

– 125gr de beurre mou

– 110gr de sucre en poudre

– 2 œufs

– 1cc d’extrait de vanille

– 50gr de poudre d’amande

– 160gr de farine

– 1/2 sachet de levure chimique

– 50gr d’amandes effilées + un peu pour la garniture

Ensuite:

– Préchauffer le four à 180°.

– Faire un sirop en chauffant 100ml d’eau avec les 100gr de sucre. Ajouter les dés de potiron et les faire cuire quinze minutes. Une fois que c’est cuit, mettre le tout dans une passoire et laisser égoutter

– Battre le beurre et les 110gr de sucre. Ajouter les deux œufs et continuer de battre un peu. Ajouter l’extrait de vanille, la poudre d’amande et les amandes effilées. Re-mélanger. Ajouter la farine et la levure, re-re-mélanger.

– Pour finir, intégrer les cubes de potiron. Si vous n’aimez pas trop les morceaux comme moi, ajoutez-les et battez bien au robot, ils se désintégreront en moins de deux. Si vous voulez le garder en morceaux, ajoutez-les délicatement avec une maryse.

– Placer la pâte dans un moule (peu importe la forme, pas trop grand par contre), jeter dessus quelques pincées d’amandes effilées et faire cuire pendant 35 minutes.

Ensuite.. Dégustez!

Des bisous!